Un accord sexy    

Scène bonus

Axel & Nora

Un accord sexy Scène Bonus”

Auteur Mira Lyn Kelly

Copyright © 2021 Mira Lyn Kelly

Titre original: Dirty Deal

Traduit par Laure Valentin


  Hors saison, Paris 

Axel 

 

Waouh, Nora vient de le dire encore une fois ! Elle m’a appelé « son mari » en expliquant au bagagiste quelle valise mettre dans quelle pièce. 

Putain, j’adore l’entendre m’appeler comme ça ! 

J’adore l’idée qu’elle soit à moi. 

Qu’elle ait voulu de moi pour toujours. Qu’on soit à elle. 

Je suis ravi qu’elle ait découvert l’effet que ce titre a sur moi – oui, je parle d’un effet sous la ceinture – et qu’elle le prononce sans la moindre pitié à tout bout de champ depuis qu’on est partis à l’aéroport, ce matin. 

J’aurais dû louer un avion privé, un de ces trucs qui déchirent, avec une chambre. J’aurais pu passer toutes ces heures à survoler l’Atlantique en soutirant à ma jeune épouse ces gémissements qui me rendent insatiable. 

Otto laisse échapper un petit cri, histoire de me rappeler que mes fantasmes d’amour en vol ne sont pas près de voir le jour… pas avant environ dix-huit ans. 

Nora s’arrête en pleine phrase pour se pencher vers notre fils installé dans sa poussette haut de gamme et ses boucles se balancent autour de ses épaules. 

— Il va bien, dis-je pour la rassurer en remuant doucement la poussette sur le tapis qui couvre le sol. On lui donnera à manger quand on sera dans la chambre. 

Nora hoche la tête avec ce sourire renversant dont elle a le secret et retourne à sa conversation avec le bagagiste. Elle lui parle principalement en français. J’entends derrière moi un raclement de gorge discret et je me tourne vers Meredith, la nounou qu’on a engagée pour passer les après-midi à la maison et nous accompagner pendant les deux semaines de notre lune de miel à Paris. 

Elle rit doucement. 

— Ou bien, vous savez, je pourrais donner à manger à Otto. Le garder quelques heures pour que vous puissiez faire une sieste. Ou aller manger un morceau. Faire une balade… C’est à vous de voir, évidemment, mais comme Nora a tenu à s’occuper de lui pendant la majeure partie du vol, je me dis qu’elle pourrait peut-être faire une pause. 

Puis comme elle a appris à nous connaître plutôt bien au cours des deux derniers mois, elle ajoute : 

— Juste une toute petite. 

 L’idée me plaît bien, mais j’ai le pressentiment que Nora tiendra à s’assurer du confort d’Otto d’abord. 

Je ne me suis pas trompé, et même si tous les « mon mari » par-ci, « mon mari » par-là m’ont excité autant que ce fameux texto me demandant ce qui se passerait si elle revenait me voir dans ma chambre… je dois attendre que notre fils soit changé et nourri pour le confier à Meredith et donner à ma femme mon entière attention. 

— Ce n’est pas comme ça qu’on porte sa femme pour passer le seuil ! dit-elle en riant par-dessus mon épaule, une main cramponnée à ma ceinture et l’autre saisissant une de mes fesses sans vergogne, pendant que j’ouvre la porte de notre suite. 

— Je t’ai portée comme une princesse hier soir… 

Et je l’ai embrassée passionnément devant Otto qui remuait dans sa poussette comme pour nous féliciter de notre nouveau statut d’époux. 

— Aujourd’hui, tu retrouves mes manières d’homme des cavernes. 

Je referme la porte derrière nous d’un coup de pied et fais redescendre Nora de mon épaule en maintenant l’arrière de ses cuisses. La vue de son décolleté inspire la gourmandise et je grogne en plongeant le nez dedans, avant de la laisser glisser jusqu’au sol. 

— Hmm… mon mari est un vrai sauvage… 

Oui, elle sait parfaitement ce qu’elle fait. Elle passe ses bras autour de mon cou et me demande : 

— Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter une chance pareille ? 

Je secoue la tête. C’est moi, le chanceux

Je ne l’oublierai jamais. Hors de question de me reposer sur mes lauriers ! Je m’appliquerai toujours à lui montrer combien elle compte pour moi. 

Et je n’arrêterai probablement jamais de la taquiner. 

— Je parie que ça a quelque chose à voir avec ce premier colis dont tu as signé l’accusé-réception. 

Sa mâchoire en tombe et elle écarquille les yeux. 

— Oh non, tu n’as pas osé… 

J’adore quand elle me regarde comme ça. 

— Oh que si ! Vous comptez vous venger, madame Erikson ? 

Elle hausse un sourcil et se mordille la lèvre. 

— Je pense que oui. 

Elle m’embrasse et même excité comme je le suis, c’est l’amour qui a le dessus. 

Quelle chance j’ai, décidément ! 

Ses lèvres s’entrouvrent contre les miennes et nos langues glissent l’une contre l’autre. J’empoigne la masse épaisse de ses cheveux et l’intensité du baiser flambe jusqu’à ce que nos gémissements de désir s’emmêlent. 

Je suis incapable de résister à cette femme. 

— Arrière ! souffle-t-elle contre ma bouche. 

Elle défait les premiers boutons de ma chemise et je m’écarte pour la faire passer par-dessus ma tête d’un seul geste. 

Elle regarde mon torse avec avidité et, comme je sais qu’elle aime ça, je passe une main sur mes pecs et mes abdos. Ça frôle les « techniques de groupie », mais en voyant ses dents s’enfoncer dans sa lèvre inférieure, je ne résiste pas et crochète mon pouce à ma ceinture… pour tirer sur mon pantalon de façon indécente. 

D’accord, c’est de la triche, mais vu le regard brûlant qu’elle me lance, ça vaut le coup. 

Je lui fais un signe de tête. 

— À ton tour ! 

Elle enlève son chemisier et son pantalon sans gestes lents et langoureux, ce qui est préférable, vu que ma braguette menace déjà d’exploser. 

Ma femme est somptueuse, portant seulement ma bague et un peu de dentelle. 

Elle s’approche et s’empare de ma ceinture. Elle ouvre mon pantalon avec beaucoup d’impatience. Je n’étais donc pas le seul à être excité aujourd’hui. Ce coup-ci, quand on s’embrasse, c’est avec une frénésie irrésistible. 

Mon pantalon tombe à mes pieds et je passe mes mains dans son dos pour l’attirer contre moi. Les bras enroulés autour de mon cou, elle s’accroche à ma taille avec ses jambes. Je sens la chaleur de sa culotte trempée sur ma queue et la douceur de sa bouche contre ma langue. 

Je veux la pénétrer. 

Être au plus profond d’elle, en osmose, et la sentir jouir. 

Elle bascule son bassin vers moi en émettant ces petits bruits avides qui ont raison de moi. 

Sans attendre, je la plaque au mur. J’écarte la bande de dentelle trempée pour prendre sa place entre ses jambes. Je suspends un instant nos élans. 

— Montre-les-moi ! 

Les lèvres entrouvertes, elle fait glisser une bretelle de soutien-gorge et dénude un de ses seins. 

— Comme ça ? 

La vue de son téton durci m’arrache un grognement. 

— Exactement comme ça… 

Les sourcils haussés, elle caresse le galbe généreux de son sein et pince le mamelon. 

Oh la vache ! 

Je l’abaisse légèrement pour la pénétrer à peine, histoire de nous faire monter en température. 

Elle est étroite et si douce ! La perfection incarnée. Quand je sens ses muscles se contracter autour de moi, je la laisse glisser plus bas pour la remplir. 

Sa respiration s’accélère à mesure qu’elle m’accueille en elle jusqu’à ce que je vienne buter avec mon bas-ventre contre son clitoris. 

Je la sens palpiter autour de mon sexe et je lui demande, sans desserrer les dents : 

— Comme ça ? 

— Exactement… comme… ça ! 

Je me retire lentement jusqu’au gland puis, tout aussi lentement, m’enfonce à nouveau pour la combler de tout mon être, de tout mon amour, indéfiniment. De plus en plus fort et de plus en plus vite, jusqu’à ce qu’elle gémisse, le souffle court, ses muscles internes pris de spasmes à chacun de mes mouvements. 

On se regarde dans les yeux et je vois qu’elle y est presque. 

Waouh, c’est le moment que je préfère ! 

— Vas-y ma beauté ! 

Je m’enfonce en elle une fois de plus et elle bascule dans l’orgasme en criant mon prénom. 

Nora qui jouit, c’est ce qu’il y a de plus excitant au monde. Et quand elle me dit qu’elle m’aime, à bout de souffle, je dois faire un effort surhumain pour ne pas céder au plaisir tout de suite. Mais je n’en ai pas fini avec elle. 

— Je t’aime aussi. Pour toujours. 

Elle hoche la tête en me souriant. Je veux la porter jusqu’au lit pour lui soutirer encore quelques orgasmes, quand je remarque les fenêtres panoramiques donnant sur la tour Eiffel. 

— Waouh… ! 

J’avais presque oublié avoir choisi cet hôtel pour ça. 

Nora contemple la vue, puis se retourne vers moi avec un sourire qui me bouleverse. 

— C’est merveilleux… et l’on emmènera Otto faire un peu de tourisme tout à l’heure, mais pour l’instant, il n’y a que toi qui comptes à mes yeux. 





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